Corruption du fcporto sur N°3/9

16/04/2004

Veille du match Beira Mar- FC Porto : 0-0
31e journée.

2 jours avant le match, dialogue entre Antonio de Araujo, agent de joueurs et Augusto Duarte, arbitre désigné pour la rencontre. Ils s’entendent pour se retrouver au domicile de Pinto da Costa, Président du FC Porto. Antonio de Araujo fixe l’heure du rendez vous avec Pinto da Costa.

Conversation entre Antonio de Araujo (AA) et Augusto Duarte (AD).

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  AA : Ecoute voir ! Il faudrait qu’on se retrouve ce soir, pour dîner ! Si jamais t’es dans le coin ! Faut qu’on se voit parce que j’ai un chantier sur le feu…Et puis j’ai besoin de voir aussi le…
  AD : Le maître d’œuvre vient aussi ?
  
  AA : Evidemment.
  AD : Ah d’accord. Sauf que ce soir j’ai un stage d’arbitrage, mon joli.
  
  AA : Ce soir ?
  AD : Oui, ce soir. Je suis coincé.
  
  AA : Et demain alors ?
  AD : Demain, c’est pas possible. Mon club favori, le SC Braga reçoit le Benfica. J’ai promis à ma femme de l’emmener voir le match. Et là, si je le fais pas, elle me vire !
  
  AA : Alors là y a un os. C’est que le grand maître d’œuvre y tient à ce dîner. Il a bien insisté là-dessus…
  AD : Et comment on va faire alors ?
  
  AA : Surtout qu’on n’est pas en train de parler du numéro 2, pas du tout. On parle du numéro 1.
  AD : Ben oui, le numéro 1 en personne.
  
  AA : Celui qui s’occupe de la caisse.
  AD : Lui-même. Mais alors comment on va faire, mon joli ? Ce soir, je suis vraiment coincé. J’ai ce stage d’arbitrage et les examens arrivent, dans huit jours, je crois.
  
  AA : C’est vrai.
  AD : Alors c’est fichu. Je suis coincé de chez coincé pour ce dîner. Demain, j’ai promis à ma femme de l’emmener voir le match… Alors comme on peut faire ???
  
  AA : T’es libre pour déjeuner ?
  AD : Je peux m’arranger, sauf qu’à midi, tout le monde peut nous voir !!!
  
  AA : T’en fais pas ! On déjeune et ensuite on part sur le chantier.
  AD : Alors la oui ! ça marche ! Donc on peut se retrouver pour déjeuner.
  
  AA : Ensuite on ira sur le chantier, sur place, pour voir si…
  AD : Comme ça oui, on se rendra sur place et puis on y verra plus clair, puisque c’est en plein jour
  
  AA : On est d’accord, on ira sur le chantier…
  AD : Donc on dit qu’on se retrouve pour déjeuner…
  
  AA : Ben oui, pour déjeuner ! Il manquerait plus que ça que je ne puisse pas déjeuner avec un ami ?
  AD : Non seulement tu peux mais tu dois ! Et puis, il faut absolument qu’on déjeune ensemble, on doit régler cette affaire, il faut qu’on trouve une solution !
  
  AA : Ni plus ni moins !
  AD : Mince ! J’ai presque plus de batterie. Si jamais ça coupe, tu m’appelles sur l’autre, il est branché aussi.
  AA : Alors c’est bon ! C’est réglé ! Déjeuner demain ! Et à quelle heure ? midi trente, 13 heures ?
  AD : c’est bon pour 1 heure !
  
  AA : Ca marche, mon vieux. On se retrouve dans le coin. Je t’appelle avant.
  AD : OK. C’est réglé.
  
  
  
  Conversation entre Antonio de Araujo (AA) et Pinto da Costa (PC).
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  16/04/2004
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  AA : Je voulais vous dire que l’intendant doit….enfin…il faut qu’il suive des cours.
  PC : Il doit faire son boulot, oui.
  
  AA : Du coup, c’est remis pour demain, on déjeune ensemble et après on se retrouve tous.
  PC : D’accord. On fait comme ça.
  
  AA : Vous êtes sûr ?
  PC : Oui, c’est bon pour moi.
  
  
  
  
  Conversation entre Antonio de Araujo (AA) et Pinto da Costa (PC).
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  16/04/2004
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  AA : Monsieur le Président ! Finalement ça peut se faire ce soir ! Je viens d’avoir la personne en question ! Il vient de m’appeler et….
  PC : Oui, je vous écoute ?
  
  AA : Ca pourrait se faire ce soir ?
  PC : Vers quelle heure ?
  
  AA : Disons vers les 10 heures, 10 heures et demie. Comme on avait dit hier.
  PC : Ecoutez, vous m’appelez avant et comme ça je vous attendrai sur place.
  
  AA : Ca marche.
  PC : Ca marche.
  
  
  
  
  Conversation entre Antonio de Araujo (AA) et Augusto Duarte (AD).
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  16/04/2004
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  AD : Allô ?
  AA : Oui, mon joli ?
  
  AD : Je suis presque arrivé.
  AA : Mais vous êtes déjà arrivé en ville ?
  
  AA : OK. Moi je me mets en route, j’arrive très bientôt.
  AD : Ok.
  
  AA : Juste le temps de sortir et j’arrive.
  AD : D’accord. A tout de suite.
  
  
  
  
  Conversation entre Antonio de Araujo (AA) et Augusto Duarte (AD).
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  16/04/2004
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  AD : Allô ?
  AA : …..
  
  AD : Allô ? Je suis derrière l’église.
  AA : C’est bon.